Les Chutes d'Iguazù, la nature sublimée.

Nous sommes arrivées à Puerto Iguazù à 9h du matin après 17h de bus depuis Buenos Aires, confortablement installées dans des " Cama " d'un bus Via Bariloche ( par contre petit déjeuner pas mangeable ! ).
Service comme dans un avion, film, couvertures, steward, repas chaud, café ou thé, le tout pour 100€ / pour 2 au départ de Buenos Aires. En avion c'est le double, mais en 1h45 ...😮
Ville sans âme encombrée de bus de tourisme, c'est le passage obligé pour les visiteurs du Parc d'Iguazù Argentin.

le charme désuet de Santa Rosa

 Mais nous logeons à Santa Rosa, ( 20 mn de bus local tressautant sur les pavés jusqu'à Puerto Iguazù ) quartier rural aux maisons en briques rouges et aux rues pavées de roches, deux lodges, un camping, au bord du fleuve Paraná en face du Paraguay que l'on croit pouvoir toucher du doigt.

notre bureau

la vue depuis notre " Cabanàs " et à  gauche le Paraguay

Au cœur d'une foret tropicale, ici le calme s'entend, le chuintement  hypnotique du ruisseau rythme nos journées lorsque nous restons au Panambi Lodge.

non il n'y a pas de miroir !

le long du fleuve Paranà

les fruits du jardin

fier comme un coq Argentin ?

On aurait pu dire qu'au milieu coule une rivière ! Le Rio Iguazù qui se jette dans le fleuve Paraná forme une triple frontière entre le Paraguay, l'Argentine et le Brésil, et possède les chutes les plus célèbres du monde, les plus belles aussi ! Un débit moyen au niveau des chutes de 1419m3 / s ..........

Maté et palmito géant

Ces " Cataratas del Iguazù " 80 % Argentines et 20 % Brésiliennes comme on les nomme ici, sont inscrites au patrimoine Mondial de l'UNESCO et se lovent dans une forêt tropicale, divisée en deux parcs, un côté Argentin et un côté Brésilien. 275 chutes sur un front de 3 kilomètres. ( que l'on peut voir en totalité du côté Brésilien )

Comme beaucoup de gens nous avions souvent vu des reportages et des photos de ce lieu si emblématique. Mais personne ne nous avait dit que la réalité dépassait de loin les photos des magazines, car il n'y a pas que la vue qui entre en action lorsqu'on découvre le Parc côté Argentin ( en venant de Puerto Iguazù avec un  Bus Rio Uruguay  ( 520 pesos deux aller / retour ) 

La forêt humide aux odeurs si caractéristiques, le chant des oiseaux, le bruit assourdissant des chutes et la chaleur moite qui vous envahie dès les premiers pas sur les passerelles métalliques conduisant dans des méandres entre des eaux calmes qui coulent sagement et de petits îlots posés ça et là et servant de reposoirs à d'innombrables oiseaux de passages. 

Des visiteurs il y en a beaucoup ! mais le parc et les 4 parcours à faire sont grands, et tout ce petit monde va sagement ( enfin le matin ça se bouscule au portillon ) 

vers le train qui vous emporte vers un premier arrêt où on descend, pour prendre les sentiers qui mènent vers différents points de vue 

 ou pour continuer avec un deuxième train vers le clou du spectacle, la gorge du diable où la plupart des visiteurs se pressent en premier, le mieux en arrivant c'est de faire les sentiers du haut et du bas et de faire ensuite la gorge du diable, la lumière sera plus belle, et vers 15h bien moins de monde à chaque nouvelle passerelle un nouveau point de vue vous fait chavirer de bonheur tant la nature à bien fait les choses, l'eau forme des voiles de mariées d'un blanc presque pur, le vert de la végétation et le bleu du ciel donne du contraste. 

Les coatis qu'il ne faut surtout pas nourrir et toucher viennent se faufiler entre vos jambes. 

Des papillons viennent prendre le frais auprès des chutes.
On ne peut que s’émerveiller dans ce lieu où l'homme doit veiller à ce joyaux comme à la prunelle de ses yeux.  

Les passerelles passent aussi  ( sentier du haut ) au dessus de l'eau, pour que l'on puisse capter le calme avant la tempête d'eau qui s'engouffre à toute allure dans des précipices de plus de 80 m en nous enveloppant de millions de gouttelettes d'eau qui restent en suspend pour former une brume qui brouille la vue comme une fumée blanche venue du fond de l'abîme. 
Et l'arrivée à la Garganta del Diablo impressionnante de puissance !  

l'orage gronde !!

Des vestiges d'anciennes structures résistent au passage de l'eau 
On se sent petit devant ce tumulte géant, attiré comme hypnotisé à regarder sans pouvoir détourner ses yeux de ce paysage unique. 

 Le Sentier Macuco

 Pour revenir le lendemain à moitié prix ( 350 pesos au lieu des 700 ) ne pas oublier de faire valider votre ticket en sortant à la caisse six. 

 Nous y sommes retournés pour faire le sentier Macuco, une ballade de 2H30 aller/ retour en flânant le nez en l'air pour tenter d'apercevoir des singes hurleurs, des toucans et ....des papillons.

 à part le bruit des hélicoptères tournoyants au dessus des chutes, le sentier est agréable et très peu fréquenté. De beaux arbres, des papillons, et un son permanent d'arrosage automatique produit par une multitude de grillons. 

Au bout du sentier il y a une belle chute d'eau pour y faire trempette.

 Le Brésil est à porté des yeux juste en face. Pour nous une prochaine étape visiter les chutes du côté Brésilien à Foz do Iguazù ......
Avant d'aller rencontrer les Cariocas ..SAMBA ♫♪♩♫