lundi 19 novembre 2018

¡Viva la Revolución !

Aujourd'hui et demain 20 novembre c'est " El Dia de la Revolucion " et dès 7h du matin le son des trompettes rempli les rues encore endormies de Mérida. Surtout des écoles qui défilent fièrement. Mérida, capitale du Yucatan est habituée aux événements, la ville propose tous les jours des activités gratuites pour tous, danse, sport, chant, folklore. Ville coloniale aux rues étroites, très active, le soir les bars et restaurants font le plein, touristes et locaux se mélangent, une des villes les plus sûre du Mexique de belles maisons le long de la rue principale Le Paseo de Montejo
mais aussi beaucoup de quartiers délabrés, aux maisons basses aux teintes pastelle, du béton qui s'effrite des gravats  sur les trottoirs défoncés, attention lorsque l'on marche. Les magasins se font la concurrence avec le volume de la sono....
 Les fameuses chaises " confidence " de Mérida
la cathédrale de San Idelfonso ( 1561 )
Casa de Montejo ( plus vieille maison de Mérida )

 Nous avalons notre petit déjeuner ( Hostel Nomadas ) complet et partons en nous guidant aux sons des mégaphones et des tambours.
 L'auberge de jeunesse " NOMADAS " Mérida
 deux pattés de maison plus tard quelques militaires et surtout un défilé d'écoliers de tous âge défilent fièrement, ou en costumes traditionnels ou en uniformes......
Le musique est assourdissante, comme toujours au Mexique, et nous nous laissons entrainer jusqu'à la "  Plaza Grande " là où se trouve la Cathédrale.
Fête très colorée et pleine de cacophonie, Viva Mexico !  

Histoire de la révolution Méxicaine 

Alors que le vieux dictateur Porfirio Díaz vient d'être reconduit à la tête du Mexique qu'il dirige depuis 1876, Francisco Madero, lance un appel à l'insurrection générale pour le 20 novembre 1910, inaugurant ainsi la révolution mexicaine. Après avoir obtenu le départ de Díaz en mai 1911, Madero est élu président de la République, mais se heurte  aux révoltes paysannes. Menées par quelques figures emblématiques telles que Pascual Orozco et Pancho Villa dans le nord du pays ou Emiliano Zapata dans le sud, ils  réclament une profonde réforme agraire. L'assassinat de Madero en février 1913 est suivi d'une longue période d'instabilité politique au terme de laquelle Venustiano Carranza devient président, il fait promulguer une nouvelle Constitution, qui jette les bases du Mexique moderne.

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