Et au Mexique on mange quoi ?

Avant de quitter Chichèn Itzà nous allons encore visiter le Cenote Ik Kil à 3 km de notre hôtel, ce " puits sacré " a 50 m de profondeur d'eau et la surface de l'eau se trouve à 18m sous terre. 
Pour les Mayas les Cenotes étaient sacrés ( seule source d'eau douce ....) et y faisaient des sacrifices humains.

un petit message informatif  pour occuper un jour de pluie à Tulum, où nous sommes arrivés hier, ville située sur la côte Caraïbe entre jungle et océan, mer bleu, sable blanc, les vestiges d'une citée Maya bien préservée, la seule construite au bord de l'eau ( ben voyons ! ils devaient apprécier comme nous les vues sur l' océan ! ) Cet accès à la mer leur permettait surtout de commercer avec des peuples lointains. Tulum c'est aussi du tourisme de masse, et dès que l'on sort des complexes hôteliers, c'est poubelles éventrées, forêts envahies de bouteilles en plastiques et autres déchets qui mettront 1000 ans à disparaitre.....
aucune conscience écologique, et tous les hôtels qui se veulent " proche de la nature " changent les serviettes trop souvent. Bref l'envers du décors d'une ville où un arc en ciel daltonien est venu peindre " l'avenue " aux couleurs des bonbons skittles, où déambulent de nonchalants touristes, venus se ressourcer dans ce lieu qui se veut Hippie chic, entre vélos à corbeille, combi volkswagen, boutiques, certains cherchant un goût de nostalgie 68 arde, en séjournant dans des Cabanas sans confort au bord de la plage ( peut-être le luxe de demain !  ) mais où va s'arrêter le bétonnage ? Ancien repaire de backpackers fauchés ( ah ! parce qu'il y en avaient des fortunés ?  😂 )  désormais envahi par des touristes fortunés parqués dans des hôtels luxueux, posés sur des transats payants entourés de plages privées.

Mais les habitations des locaux font grise mine, des travaux partout, des maisons pas terminées ( on se loge comme on peut )  ) des gravats, et de la saleté partout dès que l'on tourne le dos à l'Avenue qui longe la mer.

Les décharges à ciel ouvert, quelle désolation ! .......

 et des affiches où l'on vous vante le charme des appartements sécurisés en construction de l'autre côté " du village ". Défaillance politique, corruption, des migrants en quêtent de travail s'installent sur des terrains non viabilisés, sans tout à l'égout, on ronge la forêt, détruit l'habitat naturel....

Certains prix font grincer les dents, et ressemblent plus à ceux d'une capitale européenne. Avec la horde de Canadiens et d'Américains qui fuient l'hiver ça devient le Cancùn du sud. Mais l’absorption ne se fera pas sans douleur  !

La garderie

La Poste de Tulum

Mais qu'est ce qu'on mange en fin de compte? 

 en premier faut savoir que la cuisine Mexicaine n'est pas de notre tasse de téquila ! on a fait l'effort d'en manger, du simple au gastronomique, mais rien n'y fait ON n'AIME PAS ! voilà ! les tortillas, pour moi ça manque de ...sel, puis les plats sont souvent en sauce, compacte et épicée, le maïs et les haricots rouges ne sont pas mes amis et ....les desserts colorés non plu.
Nous avons goûté :
-la salade de Nopal ( feuilles de cactus - goût de haricots vert )
-la Sopa de Lima ( soupe aux citrons ) Pas mal , léger

-crème de Chaya ( une plante aux mille vertus que l'on sert en soupe ou en boisson ) entre l'asperge et le cresson )

-les tortillas avec leurs garnitures, sauce guacamole, effiloché de viande ) qui dégouline entre les doigts.
-Relleno Negro ( du porc en sauce épaisse noire, poivre et œufs durs )
- Poc-Chuc ( du porc mariné dans du jus d'oranges amers avec oignons, ail, herbes )
- Pollo con mole ( poulet frit cuit dans une sauce au 50 ingrédients et du cacao )

 Une gastro en cadeau par dessus le marché a calmé mes envies et j'ai repris mes casseroles et ma cuillère en bois pour des recettes bien de chez moi. ( après une cure de bananes et de riz )
Mais il y a aussi la biosphère SiaN Ka'an, à découvrir  lundi si la météo est avec nous .............